« Demandez et l’on vous donnera, cherchez et vous trouverez,
frappez et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit,
qui cherche trouve, et à qui frappe on ouvrira ! »
Matthieu 7,7-8
C’est par ces mots que le conseil presbytéral m’a accueilli au printemps lorsque je me suis présenté à lui après ma nomination à ce poste de pasteur proposant. Quelques mots tirés de ce verset des Évangiles pour m’indiquer un geste d’ouverture, un geste généreux.
De la même manière que vous, chers frères et sœurs de la Brie, vous avez accueilli, donné, ouvert à Quentin Braddock pendant son ministère parmi vous, ces quelques mots du conseil presbytéral sont la promesse que les portes et les bras restent ouverts pour celui qui arrive.
Que l’Église est belle lorsqu’elle est capable d’accueillir de la sorte. Reste-t-il encore beaucoup de lieux dans notre société où l’on donne tant de place à la confiance et à la fraternité ? Reste-t-il encore beaucoup de groupes dans notre pays qui sont encore capables de donner sans retour : donner du temps, de l’argent, des savoir-faire, de l’amour ? Existe-t-il encore des espaces ouverts où chacun est le bienvenu inconditionnellement ?
Un grand merci à celles et ceux qui depuis le mois de juillet ont incarné cet accueil ! Toutes celles et tous ceux qui ont participé aux divers travaux dans le presbytère pour le nettoyer ou aménager une magnifique cuisine, toutes celles et tous ceux qui m’ont déjà ouvert leurs portes, tous celles et toutes ceux qui par un sourire m’ont manifesté de la sympathie, de la fraternité.
Comme vous le savez, l’accueil n’est pas en sens unique. Comme vous m’avez accueilli, je vous accueille tels que vous êtes avec vos convictions, vos coutumes, votre histoire si riche. J’ai tant de belles choses à découvrir avec vous !
L’accueil n’est pas un vain mot. Il est à la base de notre vie d’Église mais aussi de notre foi. Accueillir l’autre, c’est aussi apprendre à accueillir le Christ. Nous nous acheminons vers Noël où Dieu nous apprend à laisser de la place dans notre vie à cet enfant qui naît rejeté de tous, à faire de cet enfant fragile notre Seigneur, à faire de cet étranger notre prochain et notre frère.
Pierrre-Adrien Dumas